Portrait Valerie Cathely

Le tourbillon de la vie

Communicante de toujours, Valérie Cathely a fait ses armes dans l’agence conseil fondée par Jacques Coup de Fréjac, proche du Général de Gaulle et père des relations publiques en France. Elle remonte dans le temps aussi facilement qu’elle évolue dans l’espace, en faisant toujours plus pour son groupe, La Poste, pour sa famille, ses deux filles, jeunes femmes dont elle parle avec amour et fierté.

Par Louis Anergie

Son moteur, c’est le désir, l’ambition partagée d’un projet, d’une équipe, être embarquée dans un mouvement autant que l’animer. Elle évoque « le courage, la conviction, la loyauté, l’engagement ». Elle dit sa fierté de travailler depuis pour La Poste, « une entreprise ancrée dans la société, au cœur des échanges, des sujets urbains, sociaux, numériques, environnementaux... C’est très stimulant ! ». Elle écoute, elle est cash, spontanée, aussi à l’aise avec les dirigeants que dans le QG préféré de ses filles où elle discute sans se préoccuper des générations.

Radieuse, souriante, enjouée, impliquée, le temps n’a pas de prise sur elle. Au point qu’on se demande comment elle a eu le temps de faire tout cela ? Devenant directrice de la communication Île-de-France de La Poste en 2011, elle reprend l’adhésion de son prédécesseur aux Acteurs du Grand Paris et s’investit avec passion dans le projet. Si bien qu’elle sera membre du Bureau du Club durant deux ans. Un rapide break la conduit à la direction de la com’ interne de la branche services courrier colis du Groupe La Poste, avant d’intégrer la délégation Île-de-France où elle est en charge des affaires publiques pour Paris.

Celle qui déteste la routine et aime apprendre en permanence est servie avec le Grand Paris, rien d’autre pour elle « qu’une vision augmentée du territoire qui intègre durablement les richesses et la diversité qui l’entourent ». Elle évoque les gares du Grand Paris Express et insiste sur l’importance de réussir leurs futurs quartiers. Des territoires où La Poste imagine déjà sa présence « pour être intégrée aux nouveaux flux et continuer de simplifier la vie des gens ».

Il y a une ivresse à parler du mastodonte La Poste, ses 250 000 collaborateurs, ses bureaux, les services aux millions de clients, les grands programmes immobiliers et, surtout, la logistique urbaine, « sans nul doute l’enjeu métropolitain le plus structurant pour conjuguer e-commerce et proximité, mobilités et décongestion ».

Heureuse, elle se sent alignée : « J’ai besoin de servir une entreprise dont j’épouse les valeurs, et c’est le cas. » Esthète, amatrice d’art et de conversation, ne s’arrêtant jamais, rentrant tard, se levant tôt, elle quitte l’entretien pour un autre rendez-vous. La rencontre finit. Et l’on se sent un peu seul.