top of page
  • Photo du rédacteurActeurs du Grand Paris

Bâtissons ensemble 68 villes du quart d’heure


tribune publiée dans le hors série Immoweek janvier-février spécial Grand Paris.


Thomas Hantz, président des Acteurs du Grand Paris


Nul n’a eu besoin de la crise de la Covid-19 pour connaitre les effets négatifs du phénomène de métropolisation, que ce soit en matière de cohésion sociale, de qualité de vie, de pollution. Chaque acteur, chaque responsable travaillait déjà à les résorber.


De fait, si le Grand Paris vise, depuis l’origine, à maintenir la place de notre Capitale dans la compétition des villes-monde, le projet a toujours été envisagé comme réponse puissante aux carences contemporaines du développement urbain. Dès 2009, le Président Nicolas Sarkozy exprimait ainsi l’idée « d’un Grand Paris qui dessine le modèle de la ville durable, le modèle de la ville-nature vivant en symbiose plutôt qu’en opposition avec son environnement ».


Le génie de la vision des pères fondateurs du Grand Paris, c’est d’avoir imaginé un développement urbain qui refonde la ville sur elle-même, autour d’un nouveau réseau de transports publics formant des rocades, car on ne fait jamais aussi bien de la ville que là où il y en a déjà. A fortiori sur un tissu mixte et varié, composé de friches industrielles et de zones pavillonnaires. Faire le Grand Paris, c’est donc protéger l’environnement en limitant l’étalement urbain et l’artificialisation des sols.


Faire le Grand Paris, c’est aussi permettre à chacun de trouver sa place dans le cadre des 68 nouvelles villes du quart d’heure qui émergeront autour des gares du Grand Paris Express, des quartiers qui conjugueront proximité et mixité. Cette compacité de la ville, c’est la condition de possibilité pour que tous les habitants soient logés à égalité de destin dans la métropole. Et il faut ici redire que bien moins que la densité urbaine, c’est la qualité médiocre des habitats et la surpopulation des logements, notamment dans les quartiers populaires, qui a été le facteur aggravant du déploiement de la pandémie dans les métropoles. Réussir le Grand Paris dans la verticalité, c’est donc un enjeu majeur de cohésion sociale.


Nous disposons, en France, de tous les acteurs du génie urbain pour faire en sorte que cette ville qui s’élève propose en même temps des ilots de verdure et d’épanouissement individuel et collectif. La mutualisation de tous les équipements et l’agilité dans les usages des espaces publics nous y aidera. Le potentiel est immense mais, pour le concrétiser, il faut qu’une puissante volonté politique guide, fédère et facilite l’action de l’ensemble des acteurs du Grand Paris. Nous sommes prêts !


bottom of page